Exposition - Isamanzi

Propositions d’expositions par thèmes.

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Formes de vie

Le noir et le blanc, l’union du principe divin

Du noir en tant qu’absence de lumière jusqu’au blanc qui en est l’abondance, ce quadriptyque explore le chemin qui mène de la dualité jusqu’à la complétude. Somme toute, le voyage initiatique de l’unité vers la matière et de son retour vers l’unité. L’amour en est la clé de voute.

Les deux premières toiles symbolisent la dualité, le noir et le blanc occupent l’espace à part égale, horizontalement pour la première et verticalement pour la seconde. Les deux dernières toiles l’une sur fond noir, l’autre sur fond blanc, incarnent l’unité.

Les traits en quête d’union sont blancs sur le noir et noirs sur le blanc, à la fois en alliance et en opposition, à la fois unique et d’une même unité. Les lignes en or évoquent la présence du divin en tout être et en toute chose. D’un bout à l’autre des tableaux les lignes qui n’ont ni commencement ni fin expriment l’infinité des destins.

Les paillettes présentes dans chaque toile expriment la vie qui scintille et l’éternelle de la créativité. De l’alliance du blanc et du noir elles sont le gris-argent et du principe divin elles sont l’or du firmament.

Première toile

Dans la première toile, l’univers en ondes entre en matière, elle se propage le long des lignes du haut vers le bas et de gauche à droite ou inversement, à la croisée en or au cœur du tableau, l’onde se lie pour rayonner à nouveau. Le blanc et le noir jouent chacun sa partie, le haut a un fond noir que traverse l’onde en blanc, quand l’onde traverse en noir le bas avec fond blanc. De cet amalgame se crée le mouvement.

Deuxième toile

Dans le deuxième tableau, depuis la partie gauche comme sortie d’un trou noir, l’onde vêtue de blanc va se personnifier en matière. Le A comme première lettre du mot amour, en équilibre entre le noir et le blanc symbolise l’unique voie possible qui existe entre les mondes. Au centre de la lettre, dans un mouvement circulaire, l’or, le blanc et le noir se mélangent. En pénétrant dans le blanc par le cœur, l’onde se transforme en électrocardiogramme et au bout du chemin, ondulations et lignes viennent à s’unir.

Troisième toile

Dans le troisième tableau s’opère le chemin inverse, le fond tel un trou noir se laisse embrasser en silence par cette alliance de la courbe et du trait, l’électrocardiogramme bat son plein. Le blanc et l’or dans cette immensité circulent jusqu’à l’éternité.

Quatrième toile

Dans le dernier tableau tout de blanc, la création du tout y est signifiée. Sans cesse renouvelés, les traits, les courbes, l’or, le blanc et le noir sont unifiés. Au centre le féminin sacré fait naître à la matière toute forme de lumière. Reliée par ADN à la fleur de vie, le cordon voyage d’infini en infini.